Crédit : Easy Cash School
Easy Cash et NoSchool lancent "Easy Cash School", un programme inédit dédié à la seconde main, qui bouscule les codes de l'enseignement commercial traditionnel.
Face à l'essor rapide du marché de l'occasion, Easy Cash, réseau de franchise incontournable dans l'achat et la revente d'objets d'occasion, s'associe à NoSchool, une école privée post-bac située à Bordeaux. Leur objectif : former les futurs professionnels du secteur, avec une première session dès septembre 2024.
Une formation en alternance pour un marché en transformation
Le marché de la seconde main est en transformation, avec des prévisions de croissance annonçant environ 30 000 postes à pourvoir dans les années à venir. Pour répondre à cette demande croissante, Easy Cash et NoSchool ont élaboré un cursus de 15 mois. Les étudiants bénéficient d’une formation alternant 7 heures de cours en ligne par semaine et des missions en entreprise au sein des magasins Easy Cash, répartis à travers la France.
Un atout de ce cursus est l'absence de frais pour les alternants, qui percevront une rémunération mensuelle de 901 euros, variable selon leur âge. Anne-Catherine Péchinot, directrice générale d'Easy Cash, souligne : "L’alternance occupe une place centrale dans notre modèle, puisque 80 % de nos directeurs sont issus de l’interne, tout comme un franchisé sur deux."
Une école qui mise sur la différence
NoSchool se démarque des écoles de commerce traditionnelles par ses méthodes pédagogiques non conventionnelles. L'école privilégie une approche flexible, axée sur les cours en ligne et l'apprentissage pratique sur le terrain. Laurent Roche, directeur des opérations de NoSchool, explique : "Avec Easy Cash, nous partageons des valeurs fortes comme la performance, le respect et la convivialité. Ce partenariat nous permet de former plus de 40 jeunes talents à travers la France, en développant leurs compétences techniques et leurs soft skills." Au-delà des aspects techniques, la formation dispensée met l'accent sur les compétences relationnelles, considérées comme essentielles dans un environnement professionnel changeant. L'écoute active, l'empathie et l'adaptabilité font partie intégrante du cursus.
Ce modèle éducatif attire des étudiants à la recherche d’originalité et de professionnalisation rapide, particulièrement dans des secteurs en pleine transformation comme celui de la seconde main.
Former les futurs négociateurs, techniciens et commerciaux
L'objectif de ce cursus est de former des négociateurs, techniciens et commerciaux spécialisés en économie circulaire, avec à la clé un diplôme reconnu équivalent à un Bac +2. Le programme prévoit d'équiper les étudiants de compétences, alliant savoir-faire commercial traditionnel (prospection, présentation, négociation, gestion et optimisation d'une activité commerciale) et expertise du marché de la seconde vie, avec des modules adaptés aux spécificités du secteur.
L’embauche Easy Cash
Pour Easy Cash, qui réalise 16 millions de transactions par an et affiche un chiffre d'affaires de 265 millions d’euros, ce partenariat répond à un besoin urgent de main-d’œuvre qualifiée. Les étudiants de ce programme ont la possibilité de travailler dans l’un des 22 magasins du réseau Easy Cash, avec des perspectives d’embauche à l’issue de leur formation. Bryan Robert, alternant de la première promotion, en poste au sein de l'équipe Easy Cash de Tour Sud, témoigne : "Cette aventure est pour moi l'occasion de grandir et d’apprendre dans un environnement qui me correspond".
La seconde main, coup de communication parmi d’autres pour NoSchool ?
Fondée en 1991, l'école de formation professionnelle NoSchool est réputée pour ses méthodes pédagogiques atypiques. Elle ne cesse d'attirer l'attention par ses choix pédagogiques décalés. Le dernier exemple en date ? L'intervention lors de la rentrée du 3 septembre à l'Arkéa Arena de Bordeaux de deux personnalités controversées : Jérémy Gisclon, alias Jeremstar — un influenceur comptant plus de 2 millions d'abonnés sur Instagram — et le chanteur sulfureux Téo Lavabo.
Leur présence devant les 2 000 élèves s'inscrit dans la stratégie de communication de l'école. L'un est connu pour ses interviews de stars de télé-réalité dans une baignoire. L'autre a marqué les esprits avec sa chanson "Chipolata" et son refrain "Je suis ton grand chipolata, chichi popo latata" dans l'émission "La France a un incroyable talent" sur M6.
Pour l'événement, Sophie Goutaille, directrice de l'école, a également lancé un défi surprenant aux étudiants : interviewer une célébrité pour remporter 10 000 euros. Ce challenge, annoncé en direct sur les réseaux sociaux, a rapidement créé le buzz.
Le programme "Easy Cash School" pourrait marquer une véritable avancée dans la professionnalisation du secteur du réemploi, ou s'avérer un simple coup de projecteur pour l'école — ou peut-être même les deux à la fois.
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