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Mathieu Kassovitz : l’anecdote des Jordan trop grandes aux puces de Montreuil

CM-CM.fr
26 février 2025
26 février 2025
Temps de lecture : 2 min

Dans "Les baskets et nous - Une saga française racontée pour la première fois", Mathieu Kassovitz se souvient de l’achat de ses premières Jordan dans les années 80. Achetées trop grandes, en seconde main, dénichées dans le fourbi multicolore des puces de Montreuil.

Dans Le Doc Quotidien, "Les baskets et nous" diffusé sur TMC le 19 février 2025 qui raconte l’univers de la basket et ses origines françaises, l’acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz se confie sur l’achat de ses premières Jordan.

Pas de "flagship" Nike (ces magasins phare d'une marque) ni de collection limitée pour cette pièce forte d’un dressing, devenue emblématique avec le temps. Ses Jordan à lui viennent des puces de Montreuil, confie-t-il.

Ce marché populaire du 93 en Seine-Saint-Denis, aujourd’hui référence des amateurs de seconde main est déjà à l’époque un repère de chineurs.

Des premières Jordan en fouillant dans un marché aux puces

Le français de 57 ans raconte qu’il a déniché sa première paire dans les années 80, parmi d’autres baskets déjà portées, au milieu un panier sans prétention. C’est là-bas, au milieu des étals de fripiers et des tas de chaussures empilées, que les gamins rêvaient tout bas d’Amérique.

À cette époque, les Jordan sont déjà un symbole de réussite et de style. Porter ces baskets dans ces années-là, c’était comme appartenir à un autre monde: celui de Michael Jordan -star du basket déjà internationalement reconnue- des playgrounds de Chicago et du hip-hop qui résonnait dans les rues.

Mais quand on n’a pas les moyens, comme le jeune Kassovitz, adolescent à l’époque, on s’adapte.

"Moi, mes premières Jordan, je les ai achetées aux puces de Montreuil. Dans un panier, hein. On trouvait des baskets, c’était pas forcément ta taille, c’était peut-être du 45, tu mettais du coton dedans et tu roulais avec", raconte l’homme de cinéma.

La seconde main pour toucher du pied ses rêves

Négociées dans la rue dans ce carrefour bruyant de la Porte de Montreuil, elles permettent de rêver grand, à défaut d’être à sa taille. Trop grande la paire de Jordan pour les pieds du petit Kassovitz ? Tant pis. Avec du coton au bout des chaussures, elles feront l’affaire, les copains n’en sauront rien.

C’est ça, la débrouille. Faire du 45 quand on chausse du 42, c’était une question de style, pas de confort. Aux puces, le look se fabriquait avec ce qu’on trouvait, à coups de ruse et d’imagination. La prestance faisait le reste.

La seconde main, l’acteur en devenir s’en est vite rendu compte, c’est un moyen pour les moins fortunés de toucher du pied un rêve. De faire partie des grands.

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