Punani, l’une des figures marquantes de la saison 2 de Drag Race France, a fait une entrée remarquée en intégrant l’upcycling et la seconde main à son univers créatif. Lors du premier épisode diffusé sur France TV, cette drag queen a présenté une tenue réalisée à partir de chutes de tissu et de vêtements d’occasion, proposant une alternative créative à la mode jetable tout en soulignant l’importance de consommer différemment.
Drag Race France, adaptation française du célèbre RuPaul’s Drag Race, célèbre chaque semaine le talent et la créativité des drag queens en compétition. Avec sa démarche, Punani inscrit la mode dans une réflexion plus large sur la durabilité, tout en affirmant son identité artistique.
CM-CM.fr revient sur cette prestation qui mêle expression personnelle et réflexion autour de la mode, apportant un nouvel éclairage sur les enjeux de la seconde main dans l’univers du drag.
Qui es-tu Punani ?
"Elle conjugue la mode au passé, l’humour au présent et le drag au futur : Punani", résume le site de France Télévisions. Une description fidèle, car l’artiste aux mille talents démontre que la création de costumes et d’accessoires peut s’éloigner du neuf et du jetable. Dans l’émission, Punani s’appuie sur ce qui la caractérise et la distingue : l’upcycling et la seconde main.
Punani et la seconde main : le match parfait
Punani s’est démarquée dans Drag Race France le 30 juin dernier en mettant à l’honneur l’upcycling et la seconde main, des pratiques profondément ancrées dans son identité artistique. Lors du défi "superdrag", elle a détaillé sa démarche sur les réseaux sociaux : "Pour ce défilé, j’ai voulu célébrer mon amour fou pour la seconde main, toute la créativité et la liberté que ça insuffle dans mon drag, et la nécessité de consommer de manière raisonnée et responsable."
Sa tenue, confectionnée à partir de chutes de tissu, reflète son engagement pour une mode qui conjugue esthétique et durabilité. Par cette approche, Punani critique l’impact environnemental de la fast fashion tout en montrant des alternatives esthétiques.
"C’est dans l’essence de mon drag et ça dénonce la fast fashion"
Punani marque son opposition à la fast fashion. "C’est dans l’essence de mon drag et ça dénonce la fast fashion", a-t-elle affirmé à propos de sa tenue dans l’émission. Cette déclaration met en lumière une industrie aux effets néfastes sur l’environnement et sur les conditions de travail dans le monde.
Dans sa performance, Punani invite à réfléchir sur notre manière de consommer et propose de réintégrer des pratiques comme l’upcycling. Fan de vintage et de vêtements déjà portés, elle prouve que responsabilité et créativité peuvent aller de pair, sans renoncer à l’audace.
"Mon super-pouvoir, c'est d'inciter les gens à la seconde main"
Punani se positionne comme une icône de la récup, utilisant des extraits de tissus issus des futures tenues qu’elle portera dans le show. Elle explique dans un post les détails de sa démarche : "Le dernier look qui a été réalisé (...) contient des chutes de tissu de toutes mes tenues réalisées pour l’émission." Pour la drag queen, "mon superpouvoir, c'est d'inciter les gens à la seconde main". Par ses créations, elle transforme l’habit en outil de sensibilisation, prônant une consommation plus responsable. Sa créativité, alliée à son engagement, fait du drag un espace d’expression artistique et un moyen d’éveiller le public aux enjeux sociaux et environnementaux de la mode.
On en pense quoi de la performance de Punani ?
Punani ouvre la saison 2 de Drag Race France en mettant à l’honneur la seconde main et l’upcycling, redéfinissant ainsi la place de la mode dans le drag. Quel plaisir de voir un tel message porté avec autant de créativité dès le premier épisode ! Punani démontre que le drag ne se limite pas au spectacle, mais peut devenir un puissant levier de sensibilisation. Pourquoi ne pas imaginer Punani comme Ministre du style ou ambassadrice Refashion ou Emmaüs ? Cela aurait tout son sens pour des organisations qui méritent des figures inspirantes et éclectiques.
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